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L'affichage environnemental : communiquer sur l'impact environnemental de son produit

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28.08.2020

Garnier, la filiale du Groupe L'Oréal, a décidé de mieux comprendre l'impact environnemental et social de ses produits en développant une méthodologie pour évaluer sa gamme de shampoings selon un score de A à E. 

L'impact environnemental global d'un produit

Garnier a ainsi défini, de manière similaire à l'Analyse de Cycle de Vie (ACV), son impact environnemental global qui comptabilise l'ensemble des impacts environnementaux d'un produit, tout au long de son cycle de vie, en particulier lors de la production des ingrédients, la production des emballages, son utilisation et le recyclage des emballages. 

©Garnier

Chaque produit est comparé aux autres de sa catégorie chez L'Oréal et les shampoings "A" ont alors le profil le plus favorable.

Spécialiste du domaine, l'entreprise cosmétique a choisi de privilégier les indicateurs de l'empreinte carbone et l'empreinte eau pour l'évaluation de ses produits. En effet, en moyenne 70% de l'empreinte carbone d'un shampoing provient de l'énergie nécessaire pour chauffer l'eau utilisée durant la douche. 

L'empreinte eau représente la quantité d'eau consommée tout au long du cycle de vie du produit, dont la fabrication des ingrédients et de l'emballage, l'eau nécessaire à la production des produits en usine, l'eau consommée lors de l'usage (douche, bain) et l'eau nécessaire pour le traitement des eaux usées. 

Le saviez-vous ? 

En moyenne 60% de l'empreinte eau d'un shampoing ou d'un après-shampoing provient de la phase d'utilisation !

Il est donc préférable d'opter pour des soins après-shampoing sans rinçage, souvent meilleurs pour la planète. 

Enfin, des informations complémentaires sur les conditions de fabrication, l'emballage et la contribution sociale du produit sont détaillées dans la rubrique "Impact environnemental et social" des fiches descriptives des produits. 

Biotensioactifs : l'exemple du projet ValBran

Le projet Interreg ValBran, dont l'asbl ValBiom fait partie, a pour objectif de développer de nouvelles voies de valorisation du son de blé, co-produit agricole issu de meuneries et de bioraffineries. Une des voies possible de valorisation est la production, par des voies biotechnologiques et de chimie verte respectueuses de l'environnement, de molécules tensio-actives à haute valeur ajoutée, entrant notamment dans la composition de produits cosmétiques tels que les shampoings.

Plus d'informations sur le projet sur www.valbran.eu

Save-the-date ! Les résultats du projet ValBran seront présentés le 2 décembre 2020 lors des Journées Formulation. Plus d'informations

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